Le minimalisme

Il y a déjà un bon nombre d’articles sur le minimalisme et j’en ai bien conscience. Mais dans le cadre d’un cours, je dois faire une présentation sur un sujet libre et j’ai choisi :  – attends la suite 😉 – le minimalisme. Je me suis donc dit qu’il était intéressant de partager ceci avec vous !

Petite précision : Je ne suis pas ici pour vous convaincre de quoi que ce soit. Je ne me considère pas minimaliste moi-même (loin de là !) mais je trouve qu’il est important de discuter de sujets tels que celui-ci. C’est un peu planter une graine dans votre esprit que vous ferez germer à votre manière en l’alimentant – ou pas –  des réflexions et des informations que vous voudrez. Je vous encourage à douter de tout ce qu’on vous dit, tout le temps, de construire, démonter et reconstruire constamment vos réflexions et vos croyances.

« L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir »
– Bernard Weber.

Ceci étant dit ; allons-y pour le monde (merveilleux) du minimalisme !

Le minimalisme : késako ?

Le minimalisme – aussi appelé simplicité volontaire – n’est pas tout récent, mais il est en pleine expansion depuis quelques années. Un peu dans la même veine que d’autres mouvements tels que la slow-life, la slow-fashion, la slow-cosmetic, le hygge (chez nos amis les danois) etc etc… Il s’agit d’un style de vie mais on le retrouve également dans l’art, l’architecture, le design, la mode…

Nombreux sont ceux qui affirment que ce style de vie nous viendrait du Japon. En effet, c’est au Japon que l’on retrouve la vie la plus simplifiée. Mais je pense qu’il s’agit d’une partie de leur culture qu’ils tentent de conserver au maximum tandis qu’en France nous avons été pris dans la course à la surconsommation après la guerre 45. La fameuse consommation de masse, provenant d’Amérique, pendant la période des « 30 glorieuses ».

Car, si on revient un peu en arrière, nous avions nous aussi un style de vie plutôt simple ! Il suffit de poser la question à nos grands-parents, voire à nos parents, pour s’en rendre compte ! 😀

Je vais me centrer ici sur le courant du minimalisme qui s’applique à la vie quotidienne, aux objets, aux biens matériels… Mais il faut savoir que le minimalisme s’applique aussi dans les relations, la gestion du temps, la technologie et l’esprit.

La définition qu’en donne Fumio Sasaki – auteur d’un livre sur le sujet :
« Le minimalisme est un style de vie dans lequel vous limitez ce que vous possédez à l’absolu minimum dont vous avez besoin pour vivre. »

A qui est destiné le minimalisme ?

Réponse plutôt simple : à tout le monde ! Et ce peu importe votre milieu social, votre âge, votre sexe ou tout autre critère.

Il y a à peu près autant de courants minimalistes qu’il y a de personnes sur Terre. Allant de « l’extrême » – je déteste ce terme – minimaliste qui ne possède rien que le nécessaire à celui qui s’en inspire juste pour le désencombrement de sa maison. C’est un choix très personnel qui ne doit en aucun cas être un sujet de jugement et de dévalorisation de la personne qui le pratique.

Comment devenir un adepte – ou s’inspirer – du minimalisme ?

Comme je l’ai dit précédemment : le minimalisme est un cheminement personnel. Libre à nous de s’en inspirer comme bon nous semble. Mais il y a tout de même des petites choses que la plupart des personnes qui s’intéressent au minimalisme commencent par faire.

1. Faire un « état des lieux » de ses possessions

Il ne s’agit pas de se balader avec un bloc-note dans tout son appartement et noter tout ce qu’on y trouve (mais encore une fois : libre à vous de le faire ou non !) Mais simplement de se rendre compte de ce que l’on possède.

Ouvrir son dressing, regarder le nombre de vêtements que l’on possède, l’électroménager dans la cuisine, les échantillons que l’on conserve « au cas où », ces nombres incalculables de soins rien que pour nos cheveux, ouvrir « l’armoire fourre-tout » pour se rendre compte de l’accumulation d’objets… Si on a des enfants : les habits dans les cartons qui ne leurs vont déjà plus ou les anciens jouets qui sont stockés au grenier, etc etc etc…

C’est une étape qui peut parfois être inconsciente, mais c’est un peu le moment où l’on se rend compte qu’effectivement on accumule pas mal de biens matériels. Parfois à ne même plus se souvenir de ce que l’on a !

2. Qu’est-ce que j’utilise VS Qu’est-ce qui est superflu ?

On arrive dans le cœur du minimalisme : le désencombrement !
Après un rapide panorama de notre amoncellement de biens on commence par se demander quels sont les objets, soins, vêtements… qu’on utilise régulièrement et quels sont ceux qui n’ont pas bougés de leurs places actuelles depuis plus d’un mois ? (voire plus d’un an) Plein de méthodes existent pour cela ; la bien connue KonMari pour ne citer qu’elle. Le plus important c’est d’y aller à votre rythme !

Il y a quelques questions à se poser quand on se demande si tel objet nous est indispensable ou non :

– Est-ce que ça fonctionne ? Si non : est-ce réparable ?
– Est-ce que j’ai utilisé cet objet ce mois-ci / cette année-ci ?
– Est-ce que j’en ai plusieurs ?
– Est-ce que j’y suis attaché ? Pourquoi ?
– Est-ce qu’il m’est indispensable ?
-…

Après s’être posé ces questions (et bien d’autres !) on va pouvoir commencer à trier ce que l’on garde et ce que l’on ne garde pas. Pour cette dernière catégorie pas besoin de jeter ! D’autres alternatives existent : le recyclage, la vente, le don, l’échange, faire un DIY… Il y a une infinité de possibilités !

Une fois que le désencombrement est fini, il faut éviter un nouvel encombrement n’est-ce pas ? C’est alors qu’intervient la dernière étape.

3. Éviter les fameux deux pas en arrière

Maintenant que vous avez désencombré, il ne faut pas ruiner tous vos efforts ! Voilà quelques trucs pour ne pas retomber dans la consommation excessive !

Résistez !

Facile à dire mais pas aussi simple à appliquer !
Il ne faut pas tomber dans la technique du « Je vais éviter toutes les tentations. Plus de shopping, plus d’internet et plus de télé pour ne pas voir quand les soldes arrivent ! » 😉 . Il faut faire preuve d’un peu de volonté et se poser des questions lorsque l’on s’apprête à craquer ( Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que je n’en ai pas déjà un ?…) En général cela suffit ! Mais s’il s’agit d’un coup de cœur, ne vous privez pas ! Il ne faut pas que le minimalisme soit une contrainte pour vous. Et dans ces cas-là, vous pouvez appliquer le conseil suivant.

Un qui rentre, un qui sort

Lorsque vous faites l’acquisition d’un nouvel objet, vêtement, accessoire… on en fait sortir un de chez soi ! Cela permet de renouveler mais pas d’accumuler !

Privilégiez la qualité

Tout est dit, je pense 😉 . Mettre le prix dans la qualité plutôt que la quantité !

La seconde main est ton amie !

Depuis que je m’intéresse au minimalisme, je n’ai jamais autant apprécié l’application Vinted – qui est une vraie mine d’or ! Il y a aussi les marchés aux puces ou encore les vide-dressings !

En conclusion : Qu’est-ce que cela apporte ?

Le minimalisme est l’opportunité de vider l’intérieur de chez soi mais aussi de son moi intérieur ! Un encombrement ambiant nous empêche d’avoir les idées claires. On finit par se sentir malheureux et on a tendance à vouloir combler ce « vide » par l’achat et l’accumulation. J’ai aussi remarqué une meilleure organisation avec la simplification qu’il apporte.

Mais ce qui m’a le plus convaincue : ce sont les économies, le temps gagné et la qualité des biens matériels qui m’entourent ! A acheter que ce qui est nécessaire – ou les vrais coups de cœur – on peut investir dans d’autres choses comme le voyage. On récupère le temps investi dans la recherche et l’achat dans d’autres activités. Et en achetant uniquement de la qualité on finit par n’avoir que ça et on en prend soin !

Et toi alors ? Es-tu déjà dans une démarche minimaliste ?

 

Mes sources et inspirations – pour pousser tes recherches !

Les articles de Marie, d’Aleksandra, de Vicky et le blog de Julie
Mais aussi celui-ci , celui-là et ici.

 

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